AG DU CDA 68 DU 25 SEPTEMBRE : LES RAPPORTS ET INTERVENTIONS DES PERSONNALITÉS
Monsieur KAMMERER , représentant de la
ville de ROUFFACH :
« se réjouit de l’obtention ‘’ label ville sportive’’ pour sa
commune parmi deux autres villes alsaciennes, grâce au dynamisme des clubs et
de ses dirigeants, en particulier le CCAR, avec le succès du trail de Rouffach
et des ½ finales de cross et au soutien de JP OMEYER ».
Jean-Marie BELLICINI, secrétaire
général de la FFA :
« Le
Haut Rhin se situe dans les trente premiers départements français, tant au
niveau des licences qu’en budget du Comité départemental. Une petite baisse de
licenciés (-2%), comme au niveau national, est due bien sûr à la crise du covid-19.
Une convention entre la FFA et la ville de Mulhouse a été signée avec l’idée
d’organiser un événement d’envergure par an (stage national, opération Urban
Athlé). Ce qui n’a pu se faire cette année aura vraisemblablement lieu en 2021,
à savoir le congrès de la fédération, en principe l’avant dernier week-end
d’avril (23, 24, 25 avril), et le Championnat de France des U18/U20 (en 2022 ?).
En ce qui concerne la CEA, la fédération peut organiser son activité dans un
cadre infrarégional mais les statuts de la fédération ne prévoient pas cette
possibilité, il faudra les modifier en AG ce qui ne pourrait pas se faire avant
quelques temps. Cependant le but de la création de cette structure est
d’obtenir un plus, si c’est pour obtenir un moins, il faudrait éviter.
Le problème du statut des CTS, au nombre de 83 (ou 87) pour l’athlétisme est
pour l’instant résolu.
La professionnalisation, telle que développée par Pascal BLEU est une évidence
pour un département comme le Haut Rhin, qui n’est quand même pas la Lozère ou
le Cantal ... » Pour conclure Jean-Marie BELLICINI nous déclare : ’’On est là
pour le sport, et que le sport, sans se prendre la tête, pour développer une
activité qui est, ne l’oublions pas, un moteur de l’économie.’’
Jean-Pierre DELOY, président de la
Ligue d’Athlétisme Région Grand Est, poursuit sa ronde des AG départementales, commencée en
septembre 2019 jusqu’en novembre 2020 et commence son allocution par une pensée
pour les cadres de l’athlétisme disparus à cause du Covid 19 (Chantal SIMONET
(Moselle), Gérard SCHENCK (Bas-Rhin)…) ou d’autres causes. L’athlétisme, comme
toutes les activités devra s’adapter à la crise, et peut être pour longtemps,
la prudence est à l’ordre du jour.
Jean-Pierre DELOY appelle à resserrer les rangs au sein du Grand Est, de faire cause
commune, même si l’immensité de la région est un obstacle à la cohésion. La
Nouvelle Aquitaine, l’Auvergne-Rhône Alpes sont encore plus vastes. ‘’ Il
faudrait que sur chaque territoire, chacun se dise : j’avance parce que je
suis du Grand Est ‘’.
Un
effondrement des licences a été observé. S’il est vrai que les enfants sont
mobilisés ainsi que les masters, les benjamins, minimes, cadets ont déserté les
stades et on peut craindre un risque de perte de 25 % des licenciés.
La ligue
Grand Est a pour objectif de qualifier 10 athlètes aux JO 2024 de Paris et
d’aboutir dans le dossier de la salle
d’athlétisme en Alsace.
Jean-Pierre DELOY note le désir de professionnaliser le CDA68 et y appelle de tous
ses vœux, après avoir vu l’évolution du comité des Vosges avec la création d’un
poste d’agent de développement. Les perspectives pour le Haut Rhin sont réjouissantes
tant au niveau des organisations nationales qu’au niveau des performances de
athlètes de haut niveau. Jean-Pierre DELOY conclut son intervention par ces
mots :’’l’avenir n’est désespérant que si on laisse le temps décider à
notre place’’
Jean-Paul OMEYER, vice-président de la
région Grand Est,
représente ce soir non seulement la région mais aussi l’Agence Nationale du
Sport, dont il est vice- président. En réponse à la création de la CEA et au
désir de certaines fédérations sportives de revenir à une ligue d’Alsace, Jean-Paul OMEYER nous lit la réponse de madame MARACINEANU, ministre des sports, qui
lui est parvenue ce jour : ’’La réforme ne modifie pas les circonscriptions
administratives de l’état dans les deux départements du Haut-Rhin et du
Bas-Rhin, ni le ressort géographique de la région Grand Est. En conséquence
toute création fédérale créée sur le ressort de la nouvelle CEA sera une
organisation infrarégionale’’ dans la région Grand Est. La CEA est un
département, pas une région, donc un comité est possible mais pas une ligue.
La crise
a impacté la pratique du sport, mais le Haut Rhin étant en zone verte, il n’y a
pas de restriction pour les jeunes, et pour les adultes, par précaution, il
serait préférable de pratiquer par groupes de 10. Un projet club, un projet
social, sera nécessaire pour faire revenir les adultes dans les clubs car la
crise du Covid a encouragé la pratique individuelle du sport.Des
études de l’ANS estiment que la crise covid-19 entrainera la perte de 25 à 30 %
des clubs sportifs, surtout dans les petites communes, mais l’Alsace, c’est
beaucoup de communes de moins de 2000 habitants. Ainsi des aides au niveau
national, telles que des exonérations de charges pendant 2 ans pour doubler le
nombre de postes de salariés dans les clubs, des aides à la prise de licence,
un fond de compensation des recettes de billetterie, la mise en place d’actions
‘’ sport et tourisme’’ et des plans de relance (un de 50M€, un autre de 600M€) en
faveur du sport permettront d’amortir l’impact de la crise, qui est partie pour
durer.Quant au
serpent de mer de la salle d’athlétisme, la région est toujours disposée à en financer 50% avec un plafond de 7 M€ et même d’en assurer la maîtrise d’ouvrage pour prendre en charge la TVA. Il manque juste une collectivité
pour faire le projet, les acteurs locaux rechignent pour l'instant à financer le budget de
fonctionnement. Monsieur OMEYER termine son intervention en souhaitant à tous "une bonne saison sportive et pas sanitaire !‘’.
notes de Gilles Delafolie